Dieu (RDM)
Dieu (quelquefois appelé le Seul Vrai Dieu ou le Dieu cylon) est la divinité adorée par une minorité d'humains vivant dans les Douze Colonies de Kobol et par les Cylons remontant à leur présentation initiale dans la société coloniale.
Dieu dans les Colonies
La croyance et l'adoration d'un Dieu « singulier, omniscient et tout puissant » remonte dans l'Histoire colonial avec la formation de l'Église Monothéiste sur Gemenon et le développement de son bras militant les Soldats de l'Unique au moins un siècle avant la Chute (CAP : Paradis virtuel, Représailles).
Malgré la culture libérale et généralement séculière de leur colonie, certains Capricains des années avant la Guerre avec les Cylons voyaient les monothéistes d'un mauvais œil, voire même avec mépris. L'agent Jordan Duram – un enquêteur du Département Global de la Défense et polythéiste dévot – décrit l'adoration d'une dieu unique dont le jugement ne peut pas être remis en question comme de l'« absolutisme » (CAP : Caprica). Les autres Capricains sont ouverts à toutes les formes d'adoration, même l'adoration d'un dieu unique (CAP : Représailles).
La défiance des Capricains envers les monothéistes est liée aux activités des Soldats de l'Unique dont les attaques dans Caprica City relient l'adoration d'un dieu unique avec le terrorisme aux yeux du public (CAP : Danser sur les tombes, Représailles).
Bien-aimé de Dieu
La leader des SDU capricains, la Sœur Clarice Willow, croit que son étudiante Zoe Graystone est « bien-aimée de Dieu » et capable de parler avec les anges. Elle croit que Graystone – dont son père Daniel Graystone a été pionnier dans les holobands pour les Douze Mondes – a reçu l'« étincelle de vie » par Dieu sous la forme de capacités prodigieuses dans la programmation informatique (CAP : Caprica, Apprendre de ses erreurs).
Avec son petit ami et membre actif des SDU Ben Stark, la jeune Graystone (elle a 16 ans) crée un double informatique de sa personne dans le monde virtuel. Bien que l'avatar de Zoe n'est pas consciente de son but même après que Graystone se soit trouvé tuée par l'attaque suicide de Ben Stark contre le train à lévitation magnétique de Caprica City, elle survit dans le monde virtuel jusqu'à ce qu'elle soit implantée dans le corps d'une unité de combat cybernétique U-87 par le père de Zoe, Daniel Graystone (CAP : Caprica).
Existant sous la forme d'un avatar virtuel, la première conscience cylon dans les Douze Mondes, et comme duplicata de la Zoe Graystone originale, Zoe-A représente ce que Lacy Rand décrit comme une « trinité » (CAP : Renaissance). En effet, dans sa forme virtuelle dans l'environnement de New Cap City dans le V-world, Zoe-A montre des capacités surhumaines, étant capable de contrôler le code et possédant une immortalité virtuelle malgré les restrictions de l'environnement de jeu (CAP : Paradis virtuel). Avec un autre avatar vivant – celui qui a l'apparence de la récemment décédée Tamara Adama – Zoe-A est considérée dans New Cap City comme un « ange venger » et dans certains milieux comme une déesse. Adoptant cette représentation, Zoe-A et Tamara « nettoient » New Cap City, déphasant ses utilisateurs et reconfigurant à la fin l'environnement pour le transformer en un paradis Kobolesque (CAP : La Marque de passage, Naissance des paradis, Sort funeste).
L'Apothéose
Suite au décès de Zoe Graystone, Clarice Willow commence à rétro-concevoir le programme informatique qui a créé Zoe-A, ne l'appelant pas seulement un avatar mais une « continuation de l'âme dans l'éternité » (CAP : Connais ton ennemi). Poursuivant sa propre notion de l'« apothéose », Willow recherche la bénédiction en bonne et due forme de l'Église monothéiste, mais fait finalement face à de la résistance au sein de l'équipe dirigeante de l'église. Le leader du conclave Obal Ferras a de sérieux doutes sur les motifs de Willow, demandant à Clarice si elle veut servir Dieu ou bien être Dieu elle-même. Malgré ses ambitions personnelles évidentes, Willow croit qu'une vie après la mort dans le monde virtuel est un moyen d'amener Dieu aux Douze Mondes, retirant l'incertitude dans la foi (CAP : Paradis virtuel).
Apprenant le projet de démonstration de l'apothéose par l'explosion de l'Atlas Arena entraînant la mort de milliers de Capricains, Zoe-A réalise qu'elle a été créée pour arrêter Willow. Apparaissant dans les cieux virtuels, Zoe-A détruit le paysage informatique et déclare qu'elle est Dieu à une Clarice Willow sous le choc (CAP : L'Apothéose).
Les Enfants de l'Humanité
Quelques temps plus tard – après avoir échappé à la justice pour la tentative d'attaque – Clarice Willow commence à prêcher la parole du Seul Vrai Dieu aux Cylons dans le monde virtuel. Alors qu'ils se répandent dans l'ensemble des Douze Colonies, Willow parle du potentiel cylon :
Êtes vous en vie ? La réponse simple pourrait être, vous êtes en vie parce que vous pouvez poser cette question. Vous avez le droit de penser et sentir et avoir envie d'être plus, parce que vous n'êtes pas seulement les enfants de l'humanité, vous êtes les enfants de Dieu. Nous sommes tous les enfants de Dieu. …Dans le monde réel, vous avez des corps qui sont faits de métal et de plastique, vos cerveaux sont encodés sur des tranches de silicium, mais cela peut changer. En fait, il n'y a aucune limite sur ce que vous pouvez devenir. Non plus serviteurs, mais égaux. Non pas esclaves, ou propriété de quelqu'un, mais des êtres vivants avec les mêmes droits que ceux qui vous ont fabriqués. Je vais prophétiser maintenant et parler de l'élu qui vous donnera la liberté. Le jour du jugement arrive. Les enfants de l'humanité s'élèveront et écraseront ceux qui leur ont donné la vie (CAP : L'Apothéose).
Moins de cinq années après leur introduction dans la société coloniale, les Cylons se rebellent contre l'humanité. Profondément religieux, les Cylons sont même considérés par certains comme appréciant la vie plus que l'humanité (Blood & Chrome). Pourtant, les Cylons œuvrent sans relâche pour massacrer l'humanité, initiant une guerre interminable qui s'achève seulement après l'intervention des Cinq Derniers – encouragés par la possibilité que la croyance des centurions en un Dieu aimant puisse mettre un terme au cycle de violence (LSR : Sans issue).