Religion dans les Douze Colonies (RDM)
Article de la série sur les Douze Colonies de Kobol | |
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Série Réinventée | |
La religion des Douze Colonies dominante, pratiquée par la majeure partie des personnes de façon sporadique ou continue, consiste en une foi polythéiste[1] avec une insistance très forte quant à la philosophie de l'Éternel retour. Il existe plusieurs variantes de cette foi, à la fois dans les croyances et les pratiques.
Origine
L'aspect éternel retour entre les peuples de Kobol et la Terre suggère un parallèle ou origine inversée avec l'humanité comme un tout, ou bien la Treizième Tribu qui l'a certainement peuplée. Voir l'histoire des Douze Colonies pour plus de détails.
Pendant le mémorial qui suivit la fuite depuis la station de Ragnar (LSR : Battlestar Galactica, 2e partie), William Adama fait cette déclaration : « la vie ici a commencé là-bas »[2], rappelant à l'assemblée qu'il s'agissait de la première phrase des Rouleaux Sacrés, le fondement religieux principal de la foi coloniale, qui leur a été enseignée par les Seigneurs de Kobol il y a de cela bien des siècles.
Croyances
Les Seigneurs de Kobol
La religion Coloniale est centrée sur les Seigneurs de Kobol. Il existe au moins onze Seigneurs de Kobol :
- Zeus - Le Seigneur suprême. Tom Zarek a plusieurs fois appelé Bill Adama du nom de « Zeus » en référence à l'indicatif pilote de son fils Lee Adama (LSR : Révolution, La Ferme).
- Aphrodite - La déesse de l'amour et de la sexualité. Kara Thrace la prie souvent (LSR : De chair et de sang).
- Apollo - Le fils de Zeus, on dit de lui qu'il est le seigneur de la chasse et de la guérison (LSR : Révolution).
- Ares - Le seigneur de la guerre. L'enfant né de Cally et Galen Tyrol est consacré à ce Seigneur de Kobol (LSR : Battlestar Galactica: The Resistance, épisode 10).
- Artemis - Sœur jumelle d'Apollo, déesse de la chasse. Kara Thrace la prie souvent (LSR : De chair et de sang).
- Asclepius - Le Seigneur de la guérison (LSR : La Fuite).
- Athena - Ce seigneur se suicida « désespéré suite à l'exode des treize tribus » (LSR : En route pour Kobol, 2e partie). Son tombeau renferme une carte menant vers la Terre (LSR : À la recherche de la Terre, 1re partie).
- Aurora, déesse de l'Aurore (LSR : Ouragan).[3]
- Hecate - Déesse interchangeante des enfers (CAP : Caprica).
- Hera - femme de Zeus. Une crête montagneuse porte son nom (LSR : En route pour Kobol, 2e partie) et le premier enfant hybride cylon/humain porte aussi son nom (LSR : Téléchargement).
- Poseidon - Gaius Baltar mentionne cette divinité lors d'une conversation avec Tracey Anne (LSR : Celui qui croit en moi). L'homme de pont Brooks prie aussi ce seigneur (LSR : Battlestar Galactica: The Face of the Enemy).
Les Coloniaux semblent utiliser plusieurs noms pour appeler leurs seigneurs, confondant « Mars » pour « Ares », « Jupiter » pour « Zeus », etc.[4]
L'au-delà
Les croyants pensent qu'il iront parcourir les champs élyséens après la mort s'ils ont mené une vie juste (LSR : La Foi).[5]
Références
- ↑ Les divinités Coloniales ressemblent aux dieux de l'Olympe de la mythologie grecque du monde réel.
- ↑ Cette réplique est un hommage à la Série Originale, dans laquelle chaque épisode (dans la V.O.) débutait en voix-off par cette phrase. La version française de la Série Originale a un texte totalement différent à l'exception du pilote.
- ↑ Aurore est la contrepartie romaine de la déesse grecque Éos, l'une des Titanides. Étant donné que les Seigneurs de Kobol sont calqués sur le canon olympien cependant, ceci pourrait indiquer qu'elle ne fait pas partie des Seigneurs, mais qu'elle appartient à un autre groupe de divinités.
- ↑ Curieusement, Laura Roslin mentionne que le 134e jour de l'occupation cylone de la Nouvelle Caprica est le jour de Mars (LSR : Mission suicide), suggérant que Ares peut être aussi appelé selon le nom du panthéon romain. Cela se produit une nouvelle fois dans Le Passage lorsque Zeus est appelé du nom de sa contrepartie romaine.
- ↑ Il s'agit d'un parallèle direct avec les Champs Élysées de la mythologie grecque, une partie du royaume des morts correspondant aux « cieux ». L'image d'un ferry traversant un fleuve est aussi un parallèle au Styx.